L’ostéopathie contre le lumbago et la lombalgie

L’ostéopathie contre le lumbago

Le lumbago représente 30% des arrêts de travail de plus de six mois, constitue la troisième cause d’invalidité en France et a coûte 1 milliard d’euros à la sécurité social chaque année. La colonne lombaire, ou bas du dos, est une structure remarquablement bien conçue qui relie les os, les articulations, les nerfs, les ligaments et les muscles qui travaillent tous ensemble pour fournir un soutien, de la force et de la souplesse. Cependant, cette structure complexe laisse aussi le bas du dos sensible aux blessures et à la douleur. Toute blessure à l’une des structures du rachis lombaire peut entraîner un lumbago également appelé tour de rein. Une fois que le diagnostique posé, les options de traitement peuvent être choisies en fonction des meilleures pratiques médicales d’aujourd’hui.

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La colonne lombaire:

Le bas du dos est une structure en lordose c’est a dire que les vertèbres lombaires possèdent une convexité antérieur. Elles supportent le poids du corps et offre une mobilité pour les mouvements quotidiens tels que la flexion, l’inclinaison et la rotation. Les muscles du bas du dos sont également responsables d’une partie de la flexion et de la rotation des hanches pendant la marche, ainsi que du soutien de la colonne vertébrale. Les nerfs dans le bas du dos fournissent la sensibilité et la puissance nécessaire aux muscles du bassin, des jambes et des pieds.

La plupart des douleurs aux dos résultent de blessures aux muscles, ligaments, articulations ou disques. Le corps réagit également aux blessures en mobilisant une réponse de cicatrisation inflammatoire. Bien que l’inflammation semble mineure, elle peut causer de graves douleurs.

Il y a un chevauchement important de nerfs, de disques, de muscles, de ligaments et autres structures de la colonne vertébrale, et il peut être difficile pour le cerveau de détecter avec précision quelle est la cause de la douleur. Par exemple, un disque lombaire endommagé peut faire ressentir la douleur qu’un muscle tendu créant à la fois de l’inflammation et des spasmes musculaires douloureux au même endroit. Les muscles et les ligaments guérissent rapidement, alors qu’un disque endommagé est parfois très lente. L’évolution temporelle de la douleur aide l’ostéopathe à déterminer la cause.

Durée d’un lumbago:

Les symptômes de douleurs lombaires sont habituellement décrits selon le type d’apparition et la durée :

  • Douleur aiguë: Ce type de douleur survient généralement de façon soudaine et dure quelques jours ou quelques semaines, et est considéré comme une réaction normale de l’organisme à une blessure ou à une lésion des tissus. La douleur diminue graduellement à mesure que le corps guérit.
  • Douleurs lombaires subaiguës: D’une durée de 6 semaines à 3 mois, ce type de douleur est habituellement de nature mécanique (comme une contraction musculaire ou des douleurs articulaires) mais se prolonge. À ce stade, un bilan médical peut être envisagé, et il est conseillé si la douleur est intense et limite la capacité de participer aux activités de la vie quotidienne, du sommeil et du travail.
  • Douleurs lombaires chroniques: Habituellement définie comme une douleur au bas du dos qui dure plus de trois mois, le passage à la chronicité de ce type de douleur est habituellement grave, ne répond pas aux traitements initiaux et nécessite un examen médical approfondi pour déterminer la source exacte de la douleur1.

Différent types de lumbago:

Il existe de nombreuses façons de catégoriser la lombalgie deux types courants comprennent :

  • La douleur mécanique. De loin la cause la plus fréquente de douleurs lombaires, les douleurs mécaniques sont principalement dues aux muscles, aux ligaments, aux articulations (facettes, articulations sacro-iliaques) ou aux os dans et autour de la colonne vertébrale. Ce type de douleur tend à être localisé au bas du dos, aux fesses et parfois au sommet des jambes. Elle est habituellement influencée par la charge de la colonne vertébrale et peut être différente selon le mouvement (avant/arrière/torsion), l’activité, la position debout, la position assise ou le repos.
  • La douleur radiculaire. Ce type de douleur peut survenir si la racine d’un nerf spinal se trouve en situation de pincement causant une irradiation et une névralgie sur tout le trajet nerveux. La douleur radiculaire peut suivre le trajet d’une racine nerveuse ou dermatome vers le bas dans la fesse et/ou la jambe. Sa sensation spécifique est une douleur aiguë, électrique, de type brûlant et peut être associée à un engourdissement ou à une faiblesse (sciatique). Elle est généralement ressentie d’un seul côté du corps.

Il existe de nombreuses autres sources de douleur, notamment les douleurs de claudication (dues à la sténose), les douleurs myélopathiques, les douleurs neuropathiques, les déformations, les tumeurs, les infections, les douleurs dues à des affections inflammatoires (comme la polyarthrite rhumatoïde ou la spondylarthrite ankylosante) et les douleurs provenant d’une autre partie du corps et présentes dans le bas du dos (comme les calculs rénaux ou la colite néphrétique).
Il est également possible que des douleurs lombaires se développent sans cause connue. Lorsque cela se produit, l’accent est mis sur le traitement des symptômes (plutôt que sur la cause des symptômes) et sur la santé globale du patient.
Pour les douleurs lombaires subaiguës et chroniques, un diagnostic approfondi est important pour jeter les bases d’un traitement et d’une réadaptation appropriés. Le traitement des douleurs lombaires réduit la probabilité de poussées récurrentes de douleurs dorsales et aide à prévenir le développement de douleurs lombaires chroniques.

Causes du lumbago

Le plus souvent, les problèmes mécaniques, un faux mouvement, les contractures musculaires et les lésions des tissus mous sont la cause du lumbago. Ces blessures peuvent inclure des dommages aux disques intervertébraux causant volontiers une lombosciatique, la compression des racines nerveuses et des mouvements inappropriés des articulations de la colonne vertébrale. Les douleurs du bas du dos causées par des lésions musculaires et ligamentaires sont les sources les plus courantes de lumbago. Elle se caractérise par une déchirure ou une tension dans le bas du dos.

Cause du lumbago en phase aigue

  • Soulever un objet lourd pendant une torsion de la colonne vertébrale.
  • Mouvements soudains qui exercent une trop grande pression sur le bas du dos, comme une chute.
  • Mauvaise posture au fil du temps
  • Blessures sportives, en particulier dans les sports qui impliquent des forces de torsion ou des forces d’impact importantes.

Cause du lumbago en phase chronique

La douleur est considérée comme chronique lorsqu’elle dure plus de trois mois et dépasse le processus naturel de guérison du corps. La douleur chronique dans le bas du dos implique souvent un problème discal, un problème articulaire et/ou une racine nerveuse irritée. Les causes courantes sont les suivantes :

  • Une hernie discale lombaire. Le centre du disque intervertébral peut traverser la couche externe résistante et irriter une racine nerveuse voisine. La partie du disque hernié est remplie de protéines qui causent l’inflammation lorsqu’elles atteignent une racine nerveuse, la compression et l’inflammation nerveuse causent alors des douleurs. La paroi du disque est aussi richement alimentée par les fibres nerveuses, et une déchirure à travers la paroi peut causer de graves douleurs.
  • La discopathie dégénérative. À la naissance, les disques intervertébraux sont pleins d’eau et en bonne santé. À mesure que les gens vieillissent avec le temps, les disques perdent leur hydratation et s’usent. Comme le disque perd son hydratation, il ne peut pas résister aux forces et transfère la force à la paroi du disque qui peut développer des déchirures et causer des douleurs ou un affaiblissement pouvant mener à une hernie. Le disque peut aussi s’effondrer et contribuer à la sténose vertébrale.
  • Dysfonctionnement des articulations intervertébrales. Il y a deux articulations à facettes (vertébrale) derrière chaque disque à chaque segment de mouvement de la colonne lombaire. Ces articulations sont tapissées de cartilage et sont entourées d’un système ligamentaire et capsulaire, richement innervé et vascularisé. Ces articulations peuvent être douloureuses par elles-mêmes ou en association avec des douleurs discales.
  • Dysfonctionnement de l’articulation sacro-iliaque. L’articulation sacro-iliaque relie le sacrum au bas de la colonne vertébrale à chaque côté du bassin. Il s’agit d’une articulation forte et basse qui absorbe principalement les chocs et les tensions entre le haut du corps et le bas du corps. L’articulation sacro-iliaque peut devenir douloureuse si elle devient enflammée (sacro illite) ou s’il y a trop ou trop peu de mouvement de l’articulation.
  • Sténose vertébrale. Cette pathologie provoque des douleurs par le rétrécissement du canal rachidien où se trouvent la moelle épinière. Le rétrécissement peut être central, périphérique ou les deux en même temps, et peut se faire à un ou plusieurs niveaux dans le bas du dos.
  • Spondylolisthésis. Cette pathologie se produit lorsqu’une vertèbre glisse sur la vertèbre adjacente. Il existe 3 types de spondylolisthésis mais les plus courantes sont secondaires à un défaut ou une fracture des facettes articulaires des vertèbres ou une instabilité mécanique. La douleur peut être causée par cette instabilité ou une compression des nerfs à cause de ce glissement.
  • Arthrose. C’est une maladie résultant de l’usure des articulations de la colonne vertébrale. Elle cause de la douleur, de l’inflammation, de l’instabilité et une sténose à un degré variable. Elle peut se produire à un seul niveau ou à plusieurs niveaux de la colonne lombaire. L’arthrose rachidienne est associée au vieillissement et progresse lentement.
  • Déformation. La cambrure et les déformations de la colonne vertébrale peut inclure la scoliose ou la cyphose. La déformation peut être associée à des douleurs lombaires si elle entraîne la rupture des disques, des facettes articulaires, des articulations sacro-iliaques ou une sténose.
  • Traumatisme. Les fractures aiguës ou les dislocations de la colonne vertébrale peuvent entraîner des douleurs. Les douleurs lombaires qui se développent après un traumatisme, comme un accident de voiture ou une chute, doivent être évaluées médicalement en urgence.
  • Fracture par compression. Une fracture qui se produit dans une vertèbre, dans laquelle l’os s’effondre essentiellement sur lui-même, peut causer une douleur soudaine. Ce type de fracture est le plus fréquent en raison de la faiblesse des os, comme l’ostéoporose, et est plus fréquent chez les personnes âgées.

Il est important de noter que la présence d’une ou de plusieurs de ces pathologies ne signifie pas nécessairement qu’il s’agit de la cause de la douleur. Par exemple, l’arthrose ou une hernie discale pourrait apparaître sur une étude d’imagerie, mais la personne peut ne pas ressentir de douleur.

Causes moins fréquentes de douleurs lombaires

Bien que beaucoup moins fréquentes, les douleurs lombaires peuvent aussi être causées par :

  • Infection. Également appelée ostéomyélite, une infection de la colonne vertébrale est rare, mais peut causer de graves douleurs et mettre la vie en danger si elle n’est pas traitée. Elle peut être causée par des procédures chirurgicales, des injections ou se propager dans le sang. Les patients dont le système immunitaire est affaibli sont plus susceptibles de développer une infection de la colonne vertébrale.
  • Tumeur. La plupart des tumeurs de la colonne vertébrale commencent dans une autre partie du corps et se métastasent jusqu’à la colonne vertébrale. Les tumeurs les plus communes qui se propagent à la colonne vertébrale partent du cancer du sein, de la prostate, des reins, de la thyroïde ou du poumon. Tout nouveau symptôme de maux de dos chez un patient dont le diagnostic de cancer est connu devrait être évalué afin de déceler la possibilité de métastases vertébrales.
  • Maladie auto-immune. La douleur lombaire est un symptôme possible associé à des affections auto-immunes, comme la spondylarthrite ankylosante, la polyarthrite rhumatoïde, le lupus, la maladie de Crohn, la fibromyalgie et autres.

Cette liste comprend les causes les plus courantes de maux de dos, mais il y en a beaucoup plus. Trouver le traitement optimal pour les lombalgies dépend généralement de l’obtention d’un diagnostic clinique correct qui identifie la cause sous-jacente des symptômes du patient.

Symptômes du lumbago

Les douleurs lombaires peuvent débuter de façon aiguës en raison d’une blessure, mais elles peuvent devenir chroniques. Une prise en charge appropriée de la douleur à un stade précoce peut aider à limiter les symptômes à la fois dans le temps et dans leur gravité.
La douleur est généralement divisée en trois catégories : aiguë, chronique et neuropathique.
Identifier les symptômes et obtenir un diagnostic qui identifie la cause sous-jacente de la douleur est la première étape pour obtenir un soulagement efficace de la douleur.

Symptômes courants de problèmes lombaires

L’identification et la description des symptômes peuvent aider à établir un diagnostic plus précis et un plan de traitement plus efficace.
La lombalgie se caractérise généralement par une combinaison des symptômes suivants :

  • Douleur sourde. La douleur qui demeure à l’intérieur du bas du dos (douleur axiale) est habituellement décrite comme étant handicapante et douloureuse. Ce type de douleur peut s’accompagner de spasmes musculaires légers ou sévères, d’une mobilité limitée et de douleurs aux hanches et au bassin.
  • Douleur qui se déplace jusqu’aux fesses, aux jambes et aux pieds. Parfois, les douleurs lombaires comprennent une sensation de picotement ou d’engourdissement qui se déplace le long des cuisses, les jambes et les pieds, aussi appelée sciatique. La sciatique est causée par l’irritation du nerf sciatique et n’est généralement ressentie que d’un seul côté du corps.
  • Douleur qui est pire après une position assise prolongée. La position assise exerce une pression sur les disques, ce qui aggrave les douleurs lombaires après de longues périodes d’assise. La marche et les étirements peuvent soulager rapidement les douleurs lombaires, mais le retour à la position assise peut entraîner le retour des symptômes.
  • Douleur qui s’améliore lorsqu’on change de position. Selon la cause sous-jacente de la douleur, certaines positions seront plus confortables que d’autres. Par exemple, avec la sténose vertébrale, marcher normalement peut être difficile et douloureux, mais se pencher en avant sur quelque chose peut réduire la douleur. La façon dont les symptômes changent en changeant de position peut aider à identifier la source de la douleur.
  • Douleur qui est pire après le réveil et meilleure après avoir bougé. Beaucoup de ceux qui souffrent de lombalgie ressentent des symptômes qui s’aggravent dès le matin. Après s’être levé et avoir bougé, les symptômes sont soulagés. La douleur du matin est due à une raideur causée par de longues périodes de repos, une diminution du débit sanguin pendant le sommeil et peut-être même la qualité du matelas et des oreillers utilisés.

Bien sûr, il y a d’autres façons d’éprouver des douleurs lombaires. Le lumbago varie d’un individu à l’autre et de nombreux facteurs influencent l’expérience de la douleur, y compris la santé mentale et émotionnelle, le stress financier ou le niveau d’exercice et d’activité physique.

Apparition des symptômes de douleurs lombaires

Selon la cause de la lombalgie, l’apparition des symptômes peut varier considérablement. Les maux de dos peuvent inclure :

  • Douleur qui se développe lentement avec le temps. Les symptômes causés par des mouvements répétitifs ou des positions génératrices de stress ont tendance à se manifester lentement et à s’aggraver progressivement. La douleur peut se développer après certaines activités ou à la fin d’une longue journée et peut ressembler à une douleur constante.
  • Douleur qui va et vient, mais qui s’aggrave avec le temps. Les douleurs lombaires causées par une discopathie dégénérative peuvent être ressenties de temps à autre, mais les poussées de douleur s’aggravent progressivement sur une longue période de temps.
  • Douleur immédiate après une blessure. Des mouvements soudains ou des secousses peuvent endommager la colonne vertébrale et ses muscles de soutien, causant une douleur immédiate et aiguë.
  • Symptômes retardés après une blessure. Parfois, les symptômes se développent ou s’aggravent quelques heures ou quelques jours après un accident ou une blessure. La douleur retardée est généralement considérée comme un effet secondaire des processus naturels de guérison des muscles.

Symptômes de la lombalgie par région

Les plus grandes vertèbres du corps se trouvent dans la colonne lombaire, supportant la plus grande partie du poids du haut du corps. Ces vertèbres sont très sensibles à la dégénérescence et aux blessures, et une blessure à un niveau de la colonne vertébrale peut causer un ensemble spécifique de symptômes si elle touche certaines racines nerveuses :

  • L3-L4. La racine nerveuse L3-L4 est susceptible de provoquer des douleurs fulgurantes à l’avant de la cuisse, y compris éventuellement des engourdissements ou des picotements. La douleur ou les symptômes neurologiques peuvent également irradier vers l’avant du genou, du tibia et du pied, bien qu’ils soient moins fréquents.
  • L5-S1. Les douleurs du segment L4-L5 se manifestent généralement par des douleurs du nerf sciatique à l’arrière de la cuisse et, éventuellement, par des douleurs qui atteignent les mollets, combinées à des douleurs lombaires axiales.
  • S1-S2. Là où la base de la colonne vertébrale est reliée au sacrum et au dessus du coccyx, il y a quelques articulations qui fournissent soutien et flexibilité. L’une est l’articulation lombosacrée, qui permet aux hanches de se balancer d’un côté à l’autre, et l’autre est l’articulation sacro-iliaque, qui a une mobilité limitée et absorbe principalement les chocs du haut du corps vers le bas du corps.

Différentes racines nerveuses sont irritées en fonction des structures lombaires blessées, et le fait de pouvoir pointer du doigt les zones spécifiques de la douleur radiculaire peut aider à diagnostiquer plus précisément la source de la douleur lombaire.

Symptômes nécessitant une prise en charge en urgence:

Parfois, les douleurs lombaires peuvent signaler une condition médicale sous-jacente grave. Il est conseillé aux personnes qui présentent l’un des symptômes suivants de demander des soins immédiats.

  • Perte du contrôle de la vessie et des intestins
  • Perte de poids récente qui n’est pas due à des changements de mode de vie, comme le régime alimentaire et l’exercice physique.
  • Fièvre et frissons
  • Douleur intense et incessante dans l’abdomen.

De plus, les personnes qui éprouvent des symptômes de douleur après un traumatisme majeur (tel qu’un accident de voiture) sont invitées à consulter les urgences. Si la lombalgie interfère avec les activités quotidiennes, la mobilité, le sommeil ou s’il y a d’autres symptômes troublants, il faut consulter un médecin.
La lombalgie chronique est généralement corrélée avec d’autres symptômes. La plupart des personnes souffrant de douleurs lombaires et/ou de douleurs aux jambes déclarent avoir de la difficulté à dormir (s’endormir et/ou rester endormi), de la dépression et de l’anxiété.

Diagnostique du lumbago

Il est important d’obtenir un diagnostic précis qui identifie la cause sous-jacente de la douleur, et non seulement la corrélation avec les symptômes, pour guider le traitement. De nombreuses structures du bas du dos peuvent causer des douleurs, ce qui rend la source parfois difficile à identifier.
En tant que fondement du processus de diagnostic, le patient fournit une description détaillée des symptômes et des antécédents médicaux. A partir de ces informations, un ostéopathe aura généralement une idée générale de la source de la douleur du patient.

L’anamnèse:

Informations sur les symptômes actuels. La douleur est-elle meilleure ou pire à certains moments de la journée, comme au réveil ou après le travail ? Jusqu’où la douleur se propage-t-elle ? Y a-t-il d’autres symptômes en même temps, comme la faiblesse ou l’engourdissement ? Quelle est la sensation de douleur ?
Niveau d’activité. La personne mène-t-elle un mode de vie plutot actif ou sédentaire ? Par exemple, le travail exige-t-il d’être assis à un bureau ou debout sur une chaîne de montage pendant de longues périodes de temps ? À quelle fréquence la personne fait-elle de l’exercice ?
Les habitudes de sommeil. En règle générale, combien d’heures de sommeil le patient dort-il par nuit ? Quelle est la position de sommeil préférée ? Quel type et/ou qualité de matelas et d’oreiller le patient utilise-t-il ?
Posture. Quel type de posture est confortable ou inconfortable ? Le patient s’assoit-il généralement en position assise ou en position couchée ?
Blessures. La personne a-t-elle eu des blessures récentes ? Y a-t-il eu une blessure dans le passé qui pourrait être pertinente aujourd’hui ?

Les réponses à ces questions fournissent a l’ostéopathe une image plus complète de la vie quotidienne du patient, indiquant des possibilités plus spécifiques pour les douleurs lombaires. Les antécédents médicaux sont souvent l’outil le plus puissant pour établir un diagnostic.

L’examen physique

Le but d’un examen clinique est de reproduire les causes possibles de la douleur. Un examen physique typique pour les douleurs lombaires comprend une combinaison des étapes suivantes :

  • Palpation. Un ostéopathe palpera le long du bas du dos pour localiser les spasmes musculaires ou les serres, les zones de sensibilité ou les anomalies articulaires.
  • Examen neurologique. Le diagnostic comprendra probablement un examen moteur, qui comprend un mouvement manuel de la hanche, du genou et du gros orteil et une flexion (mouvement vers l’avant et vers l’arrière) ainsi qu’un mouvement de la cheville. Un examen sensoriel comprendra probablement l’examen de la réaction du patient au toucher léger, à une piqûre d’épingle ou à d’autres sens dans le tronc inférieur, les fesses et les jambes.
  • Test d’amplitude de mouvement. On peut demander au patient de se pencher ou de se tordre dans certaines positions. Ces activités ont pour but de rechercher les positions qui aggravent ou recréent la douleur et de voir si certains mouvements sont limités par l’inconfort.
  • Tests des réflexes. Les réflexes du patient dans les jambes seront vérifiés pour évaluer l’affaiblissement des réflexes et la diminution de la force musculaire. Si les réflexes sont diminués, il se peut qu’une racine nerveuse ne réagisse pas comme elle le devrait.
  • Test de Lasègue. On demande au patient de s’allonger sur le dos et de lever une jambe aussi haut et aussi droit que possible. Si ce test d’élévation de la jambe recrée des douleurs lombaires, une hernie discale peut être suspectée.

Votre ostéopathe à Paris 16e est en mesure de diagnostiquer les douleurs lombaires d’après l’information tirée des antécédents médicaux et d’un examen physique, et il n’est pas nécessaire de procéder à d’autres tests.

Imagerie médicale:

Un examen radiologique est parfois nécessaire pour obtenir plus d’informations sur la cause de la douleur d’un patient. Une imagerie peut être indiqué si la douleur du patient est intense, n’est pas soulagée dans les deux ou trois mois et ne s’améliore pas avec des traitements non chirurgicaux.

Les tests d’imagerie courants comprennent :

Les radiographies sont utilisées pour examiner les parties osseuses de la colonne vertébrale. Elles peut présenter des anomalies, comme de l’arthrite, des fractures, des éperons osseux ou des tumeurs.
L’IRM, ou imagerie par résonance magnétique, fournit une image détaillée des structures de la colonne vertébrale sans utiliser le rayonnement requis avec les rayons X. L’IRM permet de détecter les anomalies des tissus mous, tels que les muscles, les ligaments et les disques intervertébraux. Une IRM peut également être utilisée pour localiser les désalignements ou la prolifération articulaire dans la colonne vertébrale.

Parfois d’autre examen comme une échographie et d’autre examen pour étudiez les organes environnants.

Parfois, les médecins savent ce qui cause la lombalgie, mais pas exactement où elle se produit, de sorte qu’un test d’imagerie sera utilisé pour localiser la source plus précisément. L’imagerie médicale est également utilisé pour les patients ayant subi une chirurgie, de sorte que les médecins, les rhumatologues et les chirurgiens peuvent planifier la procédure à l’avance.

Traitements précoces du lumbago

De nombreuses options de traitement du lumbago peuvent être adaptées aux besoins individuels d’un patient. Les traitements comprennent les soins administrés à domicile, les remèdes médicinaux, les soins alternatifs ou même la chirurgie.

Selon le diagnostic du patient, certains traitements peuvent être plus efficaces que d’autres. Beaucoup de gens trouvent qu’une combinaison de traitements est la meilleure.

Automédication pour les douleurs lombaires

Les remèdes de base appliqués à la maison peuvent être efficaces pour traiter les douleurs légères ou aiguës causées par des tensions musculaires, ainsi que pour réduire les effets des douleurs chroniques et sévères. Les soins personnels sont administrés par l’individu et peuvent être facilement ajustés. Ces méthodes comprennent :

  • Temps de repos court. De nombreux épisodes de douleurs lombaires peuvent être améliorés en évitant brièvement toute activité intense. Il n’est pas conseillé de se reposer plus de quelques jours, car trop d’inactivité peut rendre la guérison plus difficile.
    Modification de l’activité. Une variante du repos consiste à rester actif tout en évitant les activités et les positions qui aggravent la douleur. Par exemple, si de longues périodes d’assise dans une voiture ou à un bureau aggravent la douleur, réglez une minuterie pour vous lever toutes les 20 minutes et marcher ou vous étirer doucement. Si le fait de rester debout aggrave la douleur, évitez les corvées qui exigent d’être debout, comme laver la vaisselle. Le fait d’éviter ou de minimiser les activités et les positions qui aggravent la douleur aidera à prévenir ou à réduire les spasmes douloureux du dos et permettra un meilleur environnement de guérison.
  • Thérapie thermique/glace. La chaleur d’un bain chaud, d’une bouillotte, d’un coussin chauffant électrique ou un patch chauffant peut détendre les muscles tendus et améliorer la circulation sanguine. L’augmentation du flux sanguin apporte des nutriments et de l’oxygène dont les muscles ont besoin pour guérir et rester en bonne santé. Si le bas du dos est douloureux en raison d’une inflammation, on peut utiliser de la glace ou des compresses froides pour réduire l’inflammation. Il est important de protéger la peau tout en appliquant de la chaleur et la glace pour prévenir les dommages aux tissus.
  • L’alternance de chaleur et de glace peut être particulièrement utile lors du retour à l’activité : l’application de chaleur avant les activités aide à détendre les muscles, ce qui permet une meilleure flexibilité et mobilité ; l’application de glace après l’activité réduit les chances qu’une zone devienne irritée et gonflée par l’exercice.
  • Les antalgiques analgésiques (anti douleurs) en vente libre. Les médicaments en vente libre les plus courants sont l’aspirine (p. ex. Bayer), le paracétamol, l’ibuprofène (p. ex. Advil), le naproxène (p. ex. Aleve) et l’acétaminophène (p. ex. Tylenol). L’aspirine, l’ibuprofène et le naproxène sont des médicaments anti-inflammatoires qui soulagent les douleurs lombaires causées par un gonflement des nerfs ou des muscles. L’acétaminophène agit en interférant avec les signaux de douleur envoyés au cerveau. Demandez conseil à votre pharmacien.
  • Une infiltration de cortisone : Si d’autres alternatives ne sont pas efficaces, alors des corticoïdes peuvent être injectée dans l’espace péridural, autour de la moelle épinière. La cortisone est un anti-inflammatoire. Elle permet de réduire l’inflammation autour des racines nerveuses. Les injections peuvent également être utilisées pour anesthésier les zones que l’on soupçonne d’être à l’origine de la douleur.

Les traitements pour les lombalgie modéré n’ont pas forcément besoin de conseils d’un professionnel de santé, mais ils doivent être utilisés avec soin et attention. Tout type de médicament comporte des risques et des effets secondaires possibles. Si un patient n’est pas certain de ce qu’il fait, il est conseillé de consulter un professionnel.

Exercices pour les douleurs lombaires

La kinésithérapie fait habituellement partie d’un régime de gestion des douleurs lombaires. Les types d’exercices utilisés pour réhabiliter la colonne vertébrale incluent :

  • Étirement. Presque tout le monde peut bénéficier de l’étirement des muscles du bas du dos, des fesses, des hanches et des jambes (en particulier les muscles ischio-jambiers). Ces muscles supportent le poids du haut du corps. Plus ces muscles sont mobiles, plus le dos peut bouger sans se blesser. Il est généralement conseillé de commencer un petit étirement pendant 20 à 30 secondes et d’arrêter un étirement s’il cause de la douleur.
    Exercices de renforcement. Le renforcement des muscles abdominaux, des hanches et des fessiers qui soutiennent la colonne vertébrale, aussi appelés muscles centraux, peut aider à soulager les douleurs lombaires. Deux programmes communs sont la méthode McKenzie et la stabilisation lombaire dynamique.

    • La méthode McKenzie étend la colonne vertébrale par la construction de la force musculaire centrale, réduisant ainsi la douleur causée par la compression des structures de la colonne vertébrale, comme une hernie discale causée par un espace disque comprimé.
    • La stabilisation lombaire dynamique renforce les muscles du dos pour maintenir la « colonne vertébrale neutre » du patient ou la posture la plus confortable.
  • Faire du cardio. L’exercice aérobique à faible impact augmente le débit sanguin et favorise la guérison d’une blessure sans secouer la colonne vertébrale. Travailler sur son coeur peut comprendre l’utilisation de vélos stationnaires, d’appareils elliptiques ou de marche, la marche et la thérapie par l’eau. Les personnes souffrant de lombalgie qui font régulièrement de l’exercice aérobie signalent moins d’épisodes de douleur récurrents et sont plus susceptibles de demeurer actives et fonctionnelles lorsque la douleur augmente.

Tout exercice qui élève la fréquence cardiaque pendant une période de temps prolongée est bénéfique pour le corps. L’activité physique régulière est importante pour maintenir l’amplitude des mouvements et la souplesse d’une colonne vertébrale saine. Lorsque les structures de la colonne vertébrale restent inutilisées trop longtemps, la raideur et l’inconfort peuvent s’aggraver.

Traitement ostéopathique du lumbago

L’ostéopathie représente une autre option de traitement non chirurgical pour les patients souffrant de lumbago. Les ostéopathes peuvent diminuer les douleurs lombaires en mobilisant les vertèbres par des manipulations (communément appelées  » ajustements « ). Les ostéopathes pensent que le corps est un tout unifié et que la mobilisation de plusieurs de ses composantes (particulièrement le système musculo-squelettique) favorise les processus naturels d’autorégulation et d’auto-guérison.
Les manipulations ostéopathiques peuvent être particulièrement utiles pour soulager la douleur pour les blessures des facettes articulaires, l’arthrose et le dysfonctionnement des articulations sacro-iliaques, car ces conditions représentent un dysfonctionnement articulaire qui répond bien à la mobilisation.
La philosophie générale de l’ostéopathie est que le dysfonctionnement articulaire dans la colonne lombaire peut produire des douleurs lombaires.
Les ostéopathe manipulent la colonne vertébrale pour traiter la « subluxation », ce qui détaille la position modifiée de la vertèbre et la perte fonctionnelle subséquente qui se produit lorsque la vertèbre n’est pas en position par rapport à d’autres vertèbres. Un ajustement chiropratique implique généralement que le chiropraticien appliquer des impulsion fine et à grande vitesse à la vertèbre, dans le but de réduire la pression sur les articulations et de soulager la douleur.
La manipulation de la colonne vertébrale peut être effectuée par différentes techniques ostéopathique qui sont le plus souvent indolores et apaisantes, y compris :
Le traitement ostéopathique des douleurs lombaires peut inclure une ou plusieurs des techniques suivantes :

  • Les strain/Counterstrain – L’ostéopathe localise une position exacte de la douleur lombaire maximale pour le patient, positionne lentement le patient dans une position qui offre un confort maximal, puis ramène progressivement le patient dans une position plus neutre.
    Poussées de faible amplitude à grande vitesse (HVLAT) – l’ostéopathe applique une poussée de faible amplitude à grande vitesse à l’articulation pour réduire tout mouvement restreint.
  • Massage – L’ostéopathe peut effectuer différents massages pour stimuler les muscles.
    Thérapie myofasciale – L’ostéopathe peut utiliser cette thérapie des tissus mous pour libérer les muscles courts et serrés.
  • Énergie musculaire – L’ostéopathe applique une force contraire aux muscles pendant qu’ils sont utilisés dans une position et une direction spécifiques afin d’effectuer un renforcement musculaire, comme lorsqu’ils se contractent.
  • Mobilisation des tissus mous – L’ostéopathe utilise des techniques d’étirement rythmique, de pression profonde ou de traction pour engager la zone musculaire autour de la colonne vertébrale.

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L’Ostéopathie contre l’hernie discale

En France, 50 à 70% de la population souffre de "mal de dos". Très pénible, douloureuse et souvent invalidante, derrière de nombreuses douleurs de dos peut se cacher une hernie discale. La douleur est intense et souvent accompagné de sciatique ou d'autres sensations électriques descendant dans la jambe. Elle se déclenche le plus souvent après un port de charge.